Le mois de Tishri en Israël : Une identité vivante

Il y a 25 ans de cela, quelques semaines après avoir fait mon Alyah, je vivais mon premier Roch Hachana en Israël. Pour la première fois de ma vie je ressentais que Roch Hachana était le début d’une nouvelle année et pas uniquement le jour du jugement. Le pays tout entier vivait au rythme d’une année qui se terminait et d’une autre qui commençait. Les mots de « Chana Tova, bonne année » n’étaient pas échangés uniquement à l’intérieur de la synagogue ; ils étaient scandés dans les rues, écrits sur les devantures des magasins, sur les autobus… Mon être intérieur vivait en harmonie avec le rythme du pays dans lequel je venais d’arriver, juif à l’intérieur et à l’extérieur, ce retour à Sion je l’ai vécu comme une réconciliation, comme l’écrivait André Neher.A cette époque pourtant, la laïcité n’était pas encore vécue comme une religion en France, les juifs vivaient librement dans l’espace public avec ou sans kippa sans soulever d’interrogations récurrentes. La France n’était pas encore à la recherche d’une identité nationale perdue et ne soutenait pas des résolutions niant le lien du peuple juif avec Jérusalem. A cette époque l’identité juive de l’Etat d’Israël n’était pas aussi forte qu’elle l’est aujourd’hui. Plus les années passent, plus l’identité nationale juive ...

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