Le mauvais buzz du « tatoueur d’Auschwitz »
Avec ses cœurs en fil de fer barbelé, la campagne publicitaire menée autour de ce roman « inspiré d’une histoire vraie » a créé la polémique. Si la fiction peut contribuer à développer un attrait pour l’histoire, elle oblige l’auteur à effectuer des recherches nécessaires afin de ne pas dénaturer les faits. C’est là une démarche essentielle, à laquelle se sont pliés tous ceux qui ont écrit des fictions ayant pour cadre la Shoah. On se souvient de Maus d’Art Spiegel-man, ou encore du roman de Yannick Haennel Jan Karski. On pouvait donc se laisser aller à croire que Heather Morris, l’auteure du roman Le tatoueur d’Auschwitz aurait eu ce même souci de rigueur, d’autant que cette romancière américaine a expliqué à la presse que cette histoire était « vraie à 95% ». Or, il n’en est rien. Le tatoueur d’Auschwitz raconte l’hist ...
