Le long chemin démocratique de la Tunisie

Les résultats du scrutin tunisien de dimanche dernier étaient particulièrement attendus. La campagne électorale avait été marquée par les vifs échanges entre les deux partis favoris, les islamistes d’Ennahda et la coalition laïque de Nidaa Tounes (l’Appel de la Tunisie). Les premiers accusaient les seconds de vouloir effacer les acquis révolutionnaires en restaurant l’ordre ancien. La formation de Béji Caïd Essebsi répliquait en soulignant l’incompétence de son adversaire et l’islamisation à marche forcée de la société prônée par Ennahda. Cette polarisation de la campagne s’est traduite logiquement par un « mano a mano » entre les deux principaux partis au moment du dépouillement des voix, dont les laïcs sont finalement sortis vainqueurs. Nidaa Tounes aurait remporté 38,24% des voix contre 31,35% pour son rival islamiste, selon un sondage mené à la sortie des urnes par l’agence de presse turque Anadolu. Exprimés en termes de sièges, la coalition laïque en conquiert 83, contre seulement 68 pour Ennahda, soit 21 de moins qu’en 2011. Le parti « Union patriotique libre » de l’homme d’affaires Slim Riahi se classe quant à lui à la troisième place avec 7,83% des vo ...

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