« Le dur labeur des agriculteurs est parti en fumée »
« C’est du terrorisme environnemental ». Ephraïm Fino Edery, le délégué général du KKL de France, n’a pas d’autre mot tant les dégâts provoqués par les cerfs-volants incendiaires sont sérieux dans les localités près des zones frontalières de Gaza. « Il y a eu à peu près 70 départs d’incendies en l’espace de deux mois, ça fait presque 6 départs par jour qui ont ravagé 2 500 hectares de champs de culture, en particulier des terrains de blé, mais aussi des réserves naturelles et ce que j’appelle des forêts plantées ». Des forêts sorties de terre il y a vingt ans pour protéger la population civile israélienne. « A l’époque le KKL de France s’était mobilisé en plantant des arbres qui longeaient la route de passage des transports scolaires pris pour cible par des tirs de Gaza. Malheureusement, ces forêts-là ont toutes été décimées ». Ruinée aussi, la réserve naturelle du kibboutz de Nir-Am, célèbre pour son musée de l’eau et de la sécurité et pour sa serre de huits cents espèces de plantes du monde entier. Tout à fait au Sud, le kibboutz Talmei Yossef abritant la plus grande réserve d’eucalyptus du pays a lui aussi été touché. De même « le chemin de la salade » ou la vallée du Bessor qui servait de siège aux oiseaux migrateurs, notamment aux hirondelles ...