Le dilemme de la droite

Retour aux urnes ou soutien arabe ? La formation de la coalition confiée à Benyamin Netanyahou peine à sortir de cette alternative, alors que le chef du Likoud a déjà épuisé plus de la moitié du temps qui lui est imparti. Entre idéologie et arithmétique, le choix est cornélien. Présenter un gouvernement minoritaire de droite qui obtiendrait la confiance du parlement grâce aux quatre voix du parti arabe Ra'am. Ou exclure ce compromis et jeter l'éponge, au risque de porter la responsabilité d'un cinquième tour de législatives en l'espace de deux ans. C'est la situation impossible où l'intransigeance d'un de ses alliés a placé Benyamin Netanyahou. Le Premier ministre sortant croyait pourtant pouvoir compter sur la reconnaissance inconditionnelle de Bezalel Smotrich, après l'avoir encouragé et appuyé dans la formation de sa liste nationaliste. Seulement voilà : le leader de Sionisme religieux n'est pas prêt à abandonner ses principes. « La droite se discréditerait définitivement en acceptant le soutien de députés antisionistes et défenseurs du terrorisme », a expliqué en substance Bezalel Smotrich, ajoutant qu'il serait encore préférable de renvoyer les Israéliens aux urnes.Et Benyamin Netanyahou ne semble pas avoir plus de chance du côté de ses deux rivaux de droite. Naftali Bennett avec les sept mandats de son parti Yamina assure le patron du Likoud qu'il peut compt ...

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