Le débat du vendredi : Peut-on consommer du lait non surveillé?

La première mention de lait chamour, c'est-à-dire « surveillé », trouve sa place dans le traité Avoda Zara du Talmud de Babylone. Là-bas, il est stipulé qu'il existe un interdit d'ordre rabbinique de consommer du lait qui n'a pas été trait sous la surveillance d'un Juif pratiquant, de peur qu'on y mélange du lait d'animal impur, comme celui d'une chamelle ou d'une ânesse. Tout lait provenant d'un animal non-cacher est lui aussi impropre à la consommation, et le mélanger avec du lait de vache rendrait la totalité du liquide interdit.    Aujourd'hui, deux avis s'opposent quant à l'application de ce décret. Le point divergent est de savoir si la surveillance de la traite doit être impérativement opérée par un Juif, ou bien si la législation d'un pays peut remplacer une surveillance physique. Pour le Rav Feinstein, il est possible de s'appuyer sur la législation de certains pays en matière d'hygièneLe Rav Moché Feinstein précise en effet que pour les pays dans lesquels la loi interdit les mélanges de lait de vache avec celui d'autres animaux, on peut compter sur cette législation, qui se substitue à la présence d'un Juif lors de la traite. La logique est la suivante : le décret de nos Sages d'effectuer une surveillance de la traite par un Juif a pour but d'empêcher quiconque de mélanger un autre lait avec celui de la vache. Or, lorsque l'Etat est ...

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