Le culte dans la laïcité : Le modelé des aumôneries

Présentes pour« garantir le libre exercice des cultes dans les espaces où la liberté est restreinte », notamment à l’armée, dans les hôpitaux et les prisons, les aumôneries font bien plus que permettre aux croyants concernés de pratiquer leur religion. Elles sont l’expression d’une voix spirituelle, devenue nécessaire dans une société tourmentée. Récit. Une référence aux textes s’impose pour comprendre ce que sont les aumôneries. Ce sont les articles 1 et 2 de la loi du 9 décembre 1905, dite de séparation des Églises et de l’État, qui déterminent leur cadre juridique. Le premier article stipule notamment que « la République assure la liberté de conscience » et « garantit le libre exercice des cultes ». Le second indique que « la République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte » et précise, néanmoins, que « pourront toutefois être inscrites auxdits budgets (de l’État) les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics, tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons ».Avec le temps et la disparition progressive des internats dans les collèges et les lycées, c’est essentiellement au sein de l’armée, des hôpitaux et des prisons qu’interviennent aujourd’hui les aumôniers. Avant de devenir grand rabbin de France, Haïm Korsia a longtemps été aumônier général israélite des armées. Lauréat du prix de l’Amitié judéo-chrétienne de France, le 21 novembre dernier, il évoquait à cette occasion ses fonctions en rappelant qu’il ne s’agissait pas d’être « l’aumônier d ...

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