Le cinéma israélien est de sortie
Si « M » (en salles) de Yolande Zauberman est le seul des films qui suivent à ne pas être israélien, son sujet l’est. Après quinze ans d’absence, Menahem Lang revient à Bnei Brak. Victime de pédophilie, son amour pour ce monde qu’il aimait se veut dans un esprit de réconciliation. Un film choc tourné en yiddish. Pour « Wall » (en salles), son premier documentaire, Moran Ifergan a passé un an dans la section des femmes du Kotel. L’originalité de son film autobiographique s’exprime par des voix off qui relatent des conversations privées échangées sur des téléphones portables au Mur. Une façon de tendre un lien entre les intimes : le recueillement et la vie personnelle. Habitué depuis ses débuts de cinéaste à des récompenses, Nadav Lapid a reçu son plus beau Prix, l’Ours d’Or à Berlin pour sa mise en scène audacieuse de « Synonymes » (en salles). Il revient après l’armée de façon décalée sur son arrivée en France sans en connaître la langue. L’Israélien veut prendre ses distances avec son pays d’origine. Rencontres amicales et amoureuses jalonnent son ch ...