Le cinéma israélien est à la fête à Paris
On peut regretter cette vitrine que fut le Festival du cinéma israélien de Paris qui permettait aux professionnels d’y dénicher de bons films issus de la production récente et au public de les découvrir avant même que ces œuvres soient achetées en France. Le succès de cette cinématographie induit que les producteurs passent maintenant directement par les distributeurs toujours friands de films israéliens, potentiels à entrées et à reconnaissance médiatique. Autre frein, le nombre important de coproductions franco-israéliennes qui de fait pénètrent plus facilement dans l’Hexagone sans passer par la case festival. Afin de combler ce déficit artistique, la manifestation offre une nouvelle visibilité à des films de qualité programmés par le passé et qui n’ont toujours pas d’acquéreurs. Ou qui n’ont pas reçu l’accueil espéré lors de leur sortie, comme le film d’ouverture de « La Quinzaine des réalisateurs » à Cannes 2013, « Le congrès » réalisé par Ari Folman (« Valse avec Bachir »). Point fort du festival, et non des moindres, son aspect convivial. Moins d'invités, davantage de gros plans Hélène Shoumann, présidente du Fest ...