Le chofar vu par le psychanalyste Daniel Sibony

« Le chofar est un cri, qui déjà en lui-même vient de loin mais qui, en outre, est porté par une longue transmission. (Donc, deux lointains, dans le son et dans le temps). C'est un cri que tout le peuple entend et doit entendre pour éprouver que l'être divin, par exemple le destin, est en train de se brancher sur la grâce plutôt que sur la rigueur. La vie est dure, rigoureuse, et le peuple juif a ménagé des moments privilégiés où il veut inscrire ce retournement où la vie, l'être divin vivant (élohim haïm) change de registre et devient généreux, accessible à la compassion, à la pitié. Et là, on rejoint le cri du bélier égorgé à la place d ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page