Le chef de la police demande pardon à la communauté éthiopienne

Il faut dire que les dirigeants communautaires éthiopiens réclamaient sa démission et que les réservistes d’origine éthiopienne menaçaient, dans une lettre adressée à Gady Eizenkot, le chef de l’état-major, de recourir à la désobéissance civile, entendant protester contre les propos du chef de la police qu’ils jugeaient discriminatoires. Roni Alsheikh avait en effet déclaré qu’il était légitime qu’un policier suspecte davantage un Éthiopien, ou un Arabe, qu’un autre Israélien. « Nous ne voulons plus être des citoyens qui n’ont que des devoirs mais pas de droits » pouvait-on lire dans leur lettre. Les propos de Roni Alsheikh avaient bien sûr provoqué une onde de choc au sein de l’opinion et de l’échiquier politique. « Nous exigeons sa démission immédiate » avait déclaré Hanna Elazar, la porte-parole de la communauté éthiopienne rappelant que les Ethiopiens n’étaient aucunement des immigrés et ce en réponse au chef de la police qui avait soute ...

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