Le casse-tête druze d’Israël
Ce n’était déjà pas simple et c’est en train de devenir de plus en plus compliqué. Quand le chef d’état-major de Tsahal avait convoqué une cellule de crise le 16 juin dernier, c’était d’abord pour envisager tous les aspects du problème et leurs implications morales et sécuritaires. « Tsahal ne laissera pas commettre un massacre » contre les Druzes syriens a promis le général Gadi Eizenkot, tout en sachant qu’intervenir en territoire syrien, même pour une action limitée et strictement humanitaire, peut déclencher une réaction en chaîne incontrôlable, si l’un des acteurs du conflit civil syrien use de ce prétexte pour retourner le feu contre Israël. Dans le même temps, il est inconcevable de laisser des civils non-combattants se faire égorger sous les yeux de l’armée israélienne. Enfin, il faut aussi envisager que des terroristes puissent se faire passer pour des civils non-combattants et tenter ainsi de s’infiltrer pour des attentats à l’intér ...