L’attachement aux patriarches

Une Michna (Berakhot 34b) enseigne : « Celui qui récite la Amida [la prière récitée à voix basse, trois fois par jour] et se trompe, simane ra’ lo, c’est un mauvais signe pour lui ». La Guemara (ibidem) précise que la Michna parle de la première bénédiction de la Amida, celle relative aux patriarches (birkat avot). De quel type d’erreur s’agit-il ? Le Rav J.D.Soloveitchik explique qu’il s’agit d’une personne qui n’a pas eu conscience de la teneur, du contenu, de cette bénédiction; il n’a prêté attention ni à l’explication des mots ni au sens de la berakha (Al hatefila p. 88-90). Cette erreur est « un mauvais signe » car elle prouve que la prière ne provient pas du cœur, qu’elle a été récitée sans concentration, qu’elle résulte d’une mécanique. L’erreur en question exprime un état d’esprit (ibidem). Rachi écrit : la bénédiction relative aux patriarches est la première des bénédictions de la Amida. Si sa récitation est défaillante, c’est que la personne ne désire pas vraiment s’investir dans cette prière.On peut aussi comprendre la notion de « simane » ou signe comme elle s’entend dans l ...

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