László Nemes, « Le fils de Saul » : « L’antisémitisme est toujours un énorme business politique et économique »

Actualité Juive : Qu’est-il important que nous entendions ?László Nemes : Une voix, celle de l’expérience dans le camp de concentration. On est au cœur de l’extermination. La caméra suit un homme, donc on a un champ de vision restreint. L’imagination du spectateur recrée le contexte. Parce que j’ai essayé que ce ne soit pas un film de plus sur la Shoah, Claude Lanzmann l’a aimé. C’était déterminant, même si j’étais confiant.A.J. : Comment avez-vous imaginé Saul ?L.N : Ce sonderkommando, donc affecté au crématoire, est exceptionnel. Comme les autres, il doit faire en sorte que l’usine de morts fonctionne, et a dépassé les étapes émotionnelles classiques, après ce qu’il voit au quotidien. Saul est différent, têtu, obsessionnel. Il veut faire enterrer par un rabbin dans le camp un garçon mort pe ...

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