L’apprenti sorcier saoudien

Mohammed Ben Salman est en train d'imprimer sa marque sur l'Arabie Saoudite, bien au-delà des mesures ultra-médiatisées qu'il a annoncées en faveur des femmes de son pays. A l'intérieur, le jeune prince héritier a entrepris de purger la caste dirigeante de tout ce qui pourrait le freiner sur sa route vers le pouvoir, dont son père le roi Salman, âgé et malade, n'est plus que le détenteur en titre. A l'extérieur, il a décidé de se poser en adversaire déclaré de l'Iran. Du jamais vu dans le royaume arabe, où l'on a toujours privilégié le compromis discret et la manipulation en coulisses. A ce titre, le feuilleton rocambolesque entamé au début du mois par l'annonce de la démission du Premier ministre libanais ferait presque sourire, s'il n'avait des potentialités explosives. Saad Hariri a-t-il fui le Hezbollah ou est-il prisonnier de l'Arabie Saoudite ? Qu'il ait été délibéré ou dicté par le royaume saoudien, le départ de Beyrouth du chef du gouvernement sunnite bouleverse une nouvelle fois la donne libanaise, entraînant nécessairement des conséquences pour Israël. Le Premier ministre libanais, musulman sunnite et accessoirement ...

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