L’angoisse à distance: à la rencontre de ces parents qui s’inquiètent pour leurs enfants en Israël

Thierry est formel : « Je suis beaucoup plus angoissé aujourd’hui que je ne l’étais au moment de la guerre de Gaza même si à cette époque-là, ma fille vivait à Netivot, ville qui pouvait être touchée par les bombardements ». Cet avocat dont deux de ses filles, âgées de 21 et 19 ans habitent désormais à Jérusalem, ne cache absolument pas son anxiété. « Ces terroristes peuvent taper n’importe où et à n’importe quel moment. L’angoisse est donc permanente ». Hors de question pour autant de leur transmettre sa peur, ni même de leur donner des consignes. « Je les laisse évoluer et faire comme elles le sentent, je leur dis qu’Israël arrivera à neutraliser cette situation et je prie Hachem pour que cela s’arrange », résume ce père de famille.Les yeux rivés en permanence sur son iPhone, Corine dit suivre la situation en Israël en temps réel, aujourd’hui plus que jamais. « Cela a beau être angoissant, stressant, anxiogène, chronophage… il n’empêche que je n’arrive pas à faire autrement ». Et d’expliquer : « Je reçois les ale ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page