L’alyah à quel prix ?

« Quand nous avons pris la décision de faire notre alyah, nous avions deux enfants âgés de 4 et 2 ans, nous étions locataires et employés au sein de deux PME. Notre statut social ne nous a pas inquiétés. Pourtant à cette époque, les aides du ministère de l’Intégration étaient beaucoup moins importantes que celles actuellement données aux nouveaux immigrants de France. Je me souviens de notre joie à l’idée de savoir que nos billets d’avion étaient pris en charge ! Inconscience, idéalisme ? Je ne sais pas, mais c’est probablement notre “capital enthousiasme” qui nous a permis de nous intégrer » explique Karen installée avec son mari et ses quatre enfants à Jérusalem depuis 15 ans.   « Quand on y repense, on se dit que notre alyah relève du miracle » explique Raphaël. « Nous avions très peu d’économies, pas de famille en Israël, deux jeunes enfants et pourtant nous étions prêts à vivre l’aventure, après tout qu’avions-nous à perdre ? ».Un accueil rudimentaire, des souvenirs mémorables    Arrivé dans un centre d’hébergement et d’intégration, à Ashdod le couple économise pendant près de neuf mois le prix d’un loyer. « C’était rudimentaire, mais nous avons passé les meilleurs moments de notre alyah dans ce centre qui accueillait des juifs d’Iran, d’Argentine, d’Ethiopie » se remémore Karen.Karen et Raphaël font partie des no ...

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