L’accord nucléaire iranien est-il mort ?

« Le président Trump a simplement créé une opportunité d’arranger ce mauvais accord, de faire reculer les agressions de l’Iran et d’affronter le soutien de la République islamique au terrorisme ». Si le message avait été enregistré avant l’entrée du chabbat, Binyamin Netanyahou s’appuyant sur le document écrit du discours transmis par le Secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson, on ose imaginer la satisfaction de « Bibi » devant la vigueur exceptionnelle de l’intervention, le 13 octobre, de celui qui le surnomme « mon ami Binyamin ». Affichant sa détermination à faire plier le « principal parrain du terrorisme dans le monde », M. Trump a annoncé une décision ne faisant guère de doutes depuis plusieurs jours, après des fuites dans la presse : après avoir concédé, non sans mal, à le faire il y a trois mois, il refuse désormais de certifier l’accord de Vienne conclu en juillet 2015 pour résoudre la question nucléaire iranienne. Pour certains commentateurs outre-Atlantique, le propos fait figure de discours le plus anti-iranien d’un président américain depuis le fameux discours sur l’axe du mal prononcé par George W.  Bush, en janvier 2002.« Cet accord permet à l’Iran de continuer à développer certains éléments de son arsenal nucléaire », a affirmé M. Trump. « Le régime iranien a commis ...

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