La razzia des grandes collections juives

Impossible de les citer tous. De David-Weill aux Dreyfuss, de Paul Rosenberg à Jacques Goudstikker, d’Alphonse Schloss à Alphonse Kann, de Cassirer à Richard Neumann, de Federico Gentili di Giuseppe aux familles Halphen, Kalmann, Kalmann-Lévy, Kraemer, Mayer, Merzbach sans oublier, bien entendu, les divers Rothschild (et la liste est loin d’être exhaustive), tous, collectionneurs ou galeristes, ont vu les œuvres qu’ils possédaient être pillées par les nazis.  Beaucoup d’entre elles proviennent de France comme le révèlent les inventaires officiels nazis des spoliations dans l’Hexagone. Qui parlent, pour la collection Rothschild, de 5 000 pièces, pour celle de David-Weill de 700 pièces, pour celle de Schloss de 330 tableaux flamands et hollandais ou pour celle de Paul Rosenberg de 300 à 400 tableaux. Mais, les rapines ont aussi lieu ailleurs : en Autriche, en Hongrie, en Allemagne… Pour mieux comprendre ce processus « d’appropriation », regardons de plus près trois histoires révélatrices. Commençons par la collection des Rothschild (du moins la branche française) qui comprend des toiles de Vermeer, Velasquez, Rembrandt, Goya, Rubens. Au début de la guerre, craignant les bombardements, les frères Rothschild déménagent leurs objets d'art, les dispersent en province et confient une partie de la collection au Louvre en la faisant passer pour une donation. ...

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