La place publique ou le ghetto : le résultat est identique !

Moché demande l’autorisation au roi d’Edom de traverser son territoire pour parvenir aux frontières de la terre promise : « Nous emprunterons le chemin royal sans nous tourner ni vers la droite ni vers la gauche » (Nb 20 17). Avant d’avoir formulé cette demande, Moché avait rappelé les tribulations que les enfants d’Israël subirent en Egypte, les souffrances qu’ils ont endurées. Mais le roi d’Edom refuse. Les enfants d’Israël lui font parvenir alors une autre missive ; « nous monterons sur le sentier » (20, 19). Mais là encore, le roi présente une fin de non-recevoir.Dans le premier message, Moché s’engage à ce que le peuple emprunte la voie royale alors que dans le second message, les enfants d’Israël parlent de « messila », sentier. Comment expliquer cette variante ? Le Rav Hirsch écrit : deux chemins conduisent en terre d’Israël et traversent le territoire d’Edom : la voie royale, la voie publique. De part et d’autre de cette route, des champs et des vergers. Quand le roi refuse aux Hébreux le droit d’emprunter cette route, ils proposent alors de passer par un chemin plus rude, plus ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page