La parole antisémite libérée

Les visages de Simone Veil dessinés par l’artiste Christian Guémy souillés de croix-gammées, l’inscription Juden peinte en lettres jaunes sur la vitrine du restaurant Bagelstein, l’arbre planté en mémoire d’Ilan Halimi à Sainte-Geneviève-des-Bois scié à sa base et profané. En l’espace de quelques jours depuis le week-end dernier, les inscriptions et les actes de vandalisme à caractère antisémite se sont multipliés à Paris et dans l’Essonne.    « Truie juive », a-t-on aussi découvert sur un mur dans le XVIIIe arrondissement,    « Macron Jews Bitch » sur une porte de garage dans le Ier et cette phrase à l’encontre du chef de l’Etat sur le bâtiment du journal Le Monde : « Micron Rothschild parce qu’il se vend bien. La putain de la youtrerie universelle ».    Dimanche, Gilles Abecassis, le fondateur de la chaîne de restaurants, déposait plainte, déclenchant l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris pour dégradations volontaires aggravées et provocation à la haine raciale confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne. Trois autres enquêtes visant ces dégradations antisémites ont été ouvertes lundi. « Les derniers jours témoignent à eux seuls de la banalisation et de la violence de l’antisémitisme dans la France de 2019 », a condamné le CRIF, en appelant à ...

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