La nouvelle équation israélienne face à la Russie

L’année 2016 a marqué le vingt-cinquième anniversaire de la restauration des relations diplomatiques entre l’Etat d’Israël et la Russie. Elle a dans le même temps donné naissance à une nouvelle configuration géopolitique entre les deux partenaires au Moyen-Orient, dans laquelle Jérusalem doit avaler certaines couleuvres pour préserver une relation plus que jamais stratégique. Avec le retour en force de la Fédération russe dans la région, sur fond de guerre syrienne et de crise de la puissance américaine, Israël doit composer bon gré, mal gré. Et dispose de certains atouts dans son jeu. Si Binyamin Netanyahou s’est vu contraint, depuis plus d’un an, de repenser à nouveaux frais les relations israélo-russes, l’émergence de Vladimir Poutine comme « le nouvel homme fort au Moyen-Orient », selon la formule du New York Times, n’y est pas pour rien. Les relations politiques bilatérales se révèlent efficaces et régulières, les échanges entre les états-majors militaires se poursuivent, même si des mesures ont été prises pour éviter des accrochages dans les airs entre avions israéliens et russes. Il arrive même que ces derniers, engagés dans des opérations à la frontière syrienne, pénètrent l’espace aérien israélien de manière impromptue. Jusqu’ici, Tsahal n’y a jamais riposté, au regard des accords plus ou moins tacites entre les deux camps.Une rencontre a néanmoins eu lieu, début octobre, à la Kyria, le centre du ministère de la Défense à Tel-Aviv, entre responsables militaires israéliens et russes. Objectif : établir de « nouvelles procédures et règles en matière d’ouverture de feu » qui s’ajouteraient aux mécanismes de coordination déjà en place. Le sujet a probablement été ...

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