La Movida indienne

Depuis 1948, on a oublié que l’Inde, c’est un peu plus que l’Inde… Dans cette revue géopolitique mondiale que nous proposons à nos lecteurs depuis le début de 2022, il nous semble tout naturel de se tourner vers l’immense sous-continent indien dont la population globale est à présent supérieure, ou à tout le moins égale, à l’Asie de culture chinoise, même si l’on y inclut Japon, Corée et Indochine. Cette démonstration devient encore bien plus prégnante si l’on veut bien inclure l’Indonésie actuelle, laquelle partage à présent avec Inde, Pakistan et Bengladesh la même normalité pluraliste avec tout ce que cela implique : pluralisme de l’information, tolérance religieuse, même au Pakistan. À cela s’ajoute enfin – et c’est de loin le facteur le plus important – la présence physique du dalaï-lama, plus haute autorité du bouddhisme tibétain, sous la protection de Dharamsala.Vers une réunification indo-pakistanaise ? Soixante-dix ans après la partition, on avait oublié, presque entièrement, le tissu unitaire de l’ancien Raj britannique, alors même que les musulmans de l’Inde et les quelques chrétiens du Pakistan demeurent les buttes-témoins d’une culture qui reste largement commune - dans la cuisine le goût du thé au lait un peu fort, et les condiments qui ont fini par faire la conquête d’une gastronomie anglaise menacée d’une fadeur redoutable. Mais, à présent, les « événements ...

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