La marche de l’indignité

Le samedi 31 octobre, entre 3.000 et 10.000 personnes avaient répondu à l’appel lancé en mai dernier par Amine Bentounsi, dont le frère avait été tué par un policier en 2012. Violences policières, discriminations et reconnaissance de leur singularité, leurs motifs légitimes pour marcher ne manquaient pas. Mais un slogan largement partagé a rapidement éclipsé ces bons sentiments : « protester contre le moule républicain qui nous écrase » (sic). Comme pour rappeler que le Parti des Indigènes de la République connu pour son antisémitisme était dans l’organisation de cette marche aux côtés de Tariq Ramadan.A lire les pancartes des marcheurs affirmant que « l’assimilation est un colonialisme », on pouvait se douter que leur conception des rapports de force entre dominants et dominés mettaient en scène les blancs dominants, et que les dominés seraient, selon leurs termes, « les Noirs, les Arabes, les Roms ». L’esprit du 31 octobre : quand la lutte des classes devient « la lutte des races ». En filigrane, c’est le principe d’égalité devant la loi républica ...

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