La malédiction du second mandat

Témoignages à la rescousse, les médias se remplissent d’une idée reçue : le second mandat d’un président de la République serait forcément funeste. L’Histoire plaide pour ce scénario. Charles de Gaulle fut cabossé par les événements de mai 68 et, moins d’un an plus tard, quitta la place à cause d’un référendum perdu. François Mitterrand subit un double calvaire : la maladie rongea ses os et le transforma en momie vivante ; le Parti socialiste lui tourna le dos, se déchira et s’abîma entre congrès de Rennes et affaires Urba. Il en résulta une cohabitation où le président fut à la fois fantomatique et majestueux. Quant à Jacques Chirac, c’est de son propre fait qu’il rata son second mandat. Réélu avec 82 % des voix, il aurait pu réformer la France et consolider l’Europe. Mais en père de famille précautionneux, ou en roi fainéant, Chirac préféra faire le parti unique e ...

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