La joie, le deuil et le poisson
Alors que chaque année nous lisons la Paracha Chékalim le chabbat précédant le mois de Adar, soit au mois de Chevat, cette année nous la lisons le dernier chabbat précédant le second mois de Adar. Il faut en effet que cela se fasse avant le mois de Nissan (qui suit Adar), en souvenir du demi-sicle offert à l’époque du Temple afin d’acheter les sacrifices de la communauté qui seront apportés en Nissan (Michna Beroura 685, 1). C’est donc également à partir du second mois que l’on commence à récolter ce demi-sicle, habituellement donné autour de Pourim, mais pouvant être offert du début à la fin du mois de Adar (Chékalim 1, 1). On se rappelle alors qu’Aman avait offert une somme faramineuse au royaume d’Akhachvéroch pour s’en prendre aux juifs, et l’on montre ainsi que, contrairement à lui, nous savons utiliser notre argent à des fins nobles (entretien de la communauté).Est-ce une coïncidence de notre calendrier si le seul mois doublé, dans lequel on augmente la joie, est placé sous le signe astrologique du Poisson ? Il ne faut pas y voir une allusion à nos cinq amis tunisien ...