«Là, il faut dire les choses, dire qui a fait ça »

Madame, monsieur, sur la ligne 5, à la demande de la police, les trains ne marqueront pas l’arrêt à la station Richard Lenoir. Je répète : à la demande de la police, sur la ligne 5… ». Au-dessus de la foule compacte qui se presse dans les couloirs du métro qui serpentent sous la place de la République retentit ce message, dernier écho des évènements du matin survenu à deux pas de la station Richard Lenoir.Il est 18 heures passées. On ne sait pas exactement qui a lancé cet appel à se réunir place de la République. Mais la foule est là, compacte, trop nombreuse pour les deux portillons qui permettent de s’extraire du labyrinthe souterrain. Les mines sont graves, les esprits digèrent avec peine la mort d’hommes qui ont accompagné leur vie pendant plus d’un demi-siècle. Cabu, Wolinski, Charb, les cancres du fond de la classe, ont été exécuté par un commando aux cris d’Allah Akhbar.Enfin à l’air libre, hommes et femmes rejoignent l’immense foule de la place de la République, plo ...

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