La GPA vue… d’Israël
Il aura fallu deux tremblements de terre pour que les Israéliens prennent la mesure du problème des mères porteuses. Avec les deux séismes qui ont secoué le Népal depuis la fin du mois d'avril, on a découvert ces images de jeunes hommes désemparés, protégeant de leur corps des nourrissons âgés de quelques heures dans les rues dévastées de Katmandou. Ces Israéliens étaient partis jusqu'au Népal pour que leur couple homoparental puisse avoir un bébé.La gestation pour autrui est autorisée en Israël depuis 1996. Mais elle n'est permise qu'aux couples hétérosexuels et limite la fonction de mère porteuse à des femmes de préférence célibataires, pour éviter le problème de filiation adultérine, qui ne soient pas membres de la famille des parents et qui soient de la religion de la mère. L'ovocyte n'est pas celui de la mère, mais le sperme doit être celui du père biologique. Le processus de GPA se chiffre à quelque 65 000 dollars. La gestation pour autrui reste interdite aux femmes célibataires et aux couples homosexuels, bien qu'un arrêt de la Cour Suprême de 2004 ait constaté que la loi était discriminatoire. En 2014, le précédent gouvernement Netanyahou avait ...