La gauche au service des détracteurs d’Israël
Parmi les sources d'information qui ont alimenté les critiques émises par la commission d'enquête du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur le comportement des forces israéliennes pendant l'opération Bordure protectrice à l'été 2014, on remarque de nombreuses références à des organisations de gauche israéliennes. Plusieurs groupes et différents politiciens ont relevé ce qui leur apparaît comme une anomalie : des organisations israéliennes, dont beaucoup bénéficient d'ailleurs du financement de gouvernements étrangers, ont fourni des arguments contre leur pays aux représentants du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, dont l'hostilité à Israël n'est plus à démontrer. Selon le mouvement sioniste Im Tirtsou, le compte-rendu onusien compte 87 références à des rapports établis par l’association Betselem, 14 mentions de ceux transmis par l’organisation Briser le silence et 8 de l’association Adala. L'organisation NGO Monitor, qui s'est fixé pour objectif de suivre l'activité des organisations non gouvernementales, a publié une liste plus exhaustive des groupements cités dans le rapport de la commission d'enquête avec une évaluation un peu différente de leur "contribution". Se ...