La France et l’ombre des « revenants »

Que faire des djihadistes ? La question s'est désormais installée dans le débat public comme une antienne, à mesure des échecs de l'Etat islamique en Irak et en Syrie. En octobre, la ministre des armées Florence Parly n’avait pas fait dans la circonvolution. « S’il y a des djihadistes qui périssent dans ces combats, je dirais que c’est tant mieux ». Dimanche, c’est la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, qui s’est chargée de corriger légèrement le tir. « Bien entendu, s’il y avait une question de peine de mort, l’Etat français interviendrait ». 275 djihadistes français sont rentrés de Syrie et d’Irak depuis le début de la guerre civile en 2011, dont 23 en 2017 et 2 depuis le début de l’année. Dans le même temps, 680 Français ou adultes résidant en France se trouvent toujours « sur zone », indique le ministère de l’Intérieur, auxquels s’ajoutent 500 enfants. 294 djihadistes français sont par ailleurs présumés morts sur place. Au printemps dernier, le quotidien américain The Wall Street Journal révélait que les forces spéciales françaises auraient recruté des soldats irakiens missionnés pour exécuter des ressortissants français membres de Daech à Mossoul. Objectif : limiter le nombre de « revenants ».   Aujourd’hui, quid des détenus ? Selon la Place Beauvau, ils seraient 100 en Syrie (40 adultes et 60 enfants) et cinq à six familles en Irak, emprisonnées dans de ...

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