La fenêtre du judaïsme sur l’extérieur

Chaque année, durant la période de l’Appel national pour la Tsedaka, ou lors des grandes collectes de l’AUJF, je m’interroge sur le don : ses motivations, ses ressors culturels, religieux, humains, économiques et même philosophique si l’on considère, le père de l’anthropologie, Marcel Maus – auteur d’un « Essai sur le don » et neveu d’Emile Durkheim-,  comme un philosophe.  Persuadé de cela, je me demande pourtant : est-ce qu’en dépit des difficultés les donateurs seront au rendez-vous de la solidarité ? Est-ce que sans autre contrainte que celle imposée par leur conscience, ils referont ce chèque qui, redistribué aidera plus « faibles » qu’eux ? Aujourd’hui, près d’un Français sur deux déclare faire au moins un don par an à une ou plusieurs associations, fondations. Selon le dernier rapport publié par « France-Générosité » la confiance des Français est d’ailleurs plus importante envers ces associations qu’envers les pouvoirs publics pour prendre en charge les gros dossiers sociétaux que sont  l’exclusion, la pauvreté, l’aide à l’enfance. Cela dit : les Français donnent plus mais ils sont de moins en moins nombreux à le faire ! Ce constat, à l’échelle nationale, est exactement le même que celui que nous faisons depuis quelques années déjà au FSJU/AUJF. Ceci est préoccupant, d’autant que les cartes du do ...

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