La fabuleuse histoire du PHILHARMONIQUE D’ISRAËL

Créé par le célèbre violoniste Bronislaw Huberman en 1936 dans le but de soustraire les musiciens juifs d’Europe aux nazis, le Philharmonique d’Israël est aujourd’hui un des plus grands orchestres du monde. Retour sur une histoire presque oubliée…et fabuleuse C’est sur une des plus belles places de Tel Aviv conçue sur le modèle du Lincoln Center de New York, que se dresse le magnifique bâtiment qui abrite l'Orchestre philharmonique d’Israël. Sur sa gauche, le célèbre théâtre Habima dont les murs immenses sont piquetés de minuscules parcelles de diamants et brillent sous le soleil, deux cafés accueillent le soir la foule des 2800 spectateurs assistant aux concerts. Car c’est tout le temps complet, pas un strapontin n’est libre, programmation, maestro et solistes obligent : ici c’est le must, le top de la musique classique. Considéré comme un des meilleurs orchestres du monde, « tenu » pendant plus de 50 ans par le prestigieux chef d’orchestre Zubin Mehta, le son des cordes y est unique et a construit sa réputation mondiale ; une histoire drôle circulait dans le milieu musical : l’on y disait qu’en Israël il n’y avait pas de quatuor à cordes, car il n’y avait que des premiers violons. Même la nomination, en 2019, d’un jeune chef israélien de 32 ans inconnu, Lahav Shani, pour succéder à Zu-bin Mehta, n’a pas ralenti ce flux énorme d’amateurs de musique. Ils viennent là pour le répertoire et ce sont de vrais passionnés.Un public étrange qu’on ne rencontre certes pas sur les plages de Tel Aviv… Certains lisent les partitions, d’autres le texte des opéras dans la langue originale. Ils ont un look de Mitteleuropa disparue. Sandales avec chaussettes pour les hommes, tenues parfois trop habillées pour les femmes à chignon, la description est à peine exagérée. Leur écoute est fascinante, pas une mouche ne vole, et aucun applaudissement ne vient s’intercaler entre les mouvements.A l’entracte on vend des begele, c’est doux. Le temps est arrêté, on ne serait pas étonné en poussant la porte de voir des paysages de montagne, façon Alpes autrichiennes ou Carpates… Mais en contrebas de l’autre côté du bâtiment où la musique se déchaîne, il y a une petite rue calme on peut lire, sur la plaque, Rehov Huberman. Le hall devrait porter son nom. Aujourd’hui, il est quasiment oublié comme l’histoire de cet orchestre. Les débuts du Philharmonique, des morts en sursis Bronislaw Huberman était un violoniste polonais au talent immense, qui se produisait sur les scènes du monde entier à l’ ...

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