La couverture médiatique française du conflit Israël/Hamas
Comme souvent, de nombreux titres de la presse française ont présenté une image déformée du conflit qui opposait Israël, État démocratique, au Hamas, mouvement terroriste. Récit. Le temps où l’on portait aux nues Israël pour sa capacité à avoir endigué l’épidémie de coronavirus grâce à la campagne de vaccination n’aura été qu’une parenthèse. Aussitôt les violences déclenchées par le Hamas, la presse française a renoué avec son habitude de critiquer l’attitude d’Israël.Une position qui s’est accompagnée d’un manque d’explications sur les raisons même du déclenchement du conflit. Le sort de familles palestiniennes menacées d’expulsion du quartier de Sheikh Jarrah par la justice administrative israélienne, puis les heurts qui se sont produits sur l’esplanade des Mosquées vendredi 7 mai, faisant des centaines de blessés côté palestinien, ont été présentés comme étant les raisons initiales, largement imputables… aux Israéliens.La réalité est que le Conseil national palestinien a annoncé le 29 avril l’annulation des élections qui étaient prévues le 22 mai. À défaut de pouvoir obtenir par les urnes la victoire qu’il escomptait, le Hamas est allé la rechercher sur le terrain, par l’affrontement, en tirant ses premières roquettes depuis Gaza après les incidents de l’esplanade des Mosquées.Dès lors s’est ouverte une longue séance de traitement médiatique défavorable à Israël. « Entre le 11 et ...
