La conférence de Paris, dernier tour de piste diplomatique de François Hollande au Proche-Orient

Probable ultime temps fort diplomatique du mandat de François Hollande dans le dossier israélo-palestinien, la Conférence internationale sur le Proche-Orient, le 15 janvier, aura également des airs de fin de règne pour l’administration Obama. Un temps annoncé en décembre, sa tenue cinq jours avant l’intronisation de Donald Trump à la Maison Blanche a pu en effet induire l’idée d’une urgence, alors que le président élu s’est montré davantage sensible aux arguments du gouvernement israélien. Une thèse rejetée par le Quai d’Orsay. « La date n’est pas liée à l’installation de Donald Trump mais à une question d’agenda » indique une source diplomatique française contactée par Actualité juive. « Nous souhaitions organiser cela à la fin de l’année dernière mais il était délicat de faire venir soixante-dix invités pendant la période des fêtes ». L'ensemble des acteurs majeurs actifs sur cette question mesure néanmoins que l'iconoclaste républicain n'en fera pas fera pas une priorité. D'aucuns craignent - ou espèrent selon le point de vue - qu'il change radicalement le braquet de la diplomatie américaine et ignore les revendications de Ramallah. « Si Trump envisageait de remettre en cause le principe de la solution des deux Etats, il aurait une incitation à ne pas le faire avec cette conférence soutenue par soixante-dix Etats » note-t-on côté français. Plusieurs textes circulentDans les coulisses, les choses se sont accélérées depuis quelques jours. Vendredi 6 janvier, une réunion s’est tenue à Paris autour de Pierre Vimont, le représentant français en charge de l’initiative de paix. Une première ébauche du communiqué commun dont doit accoucher le sommet « condamne la politique de colonisation et d’expansion en Cisjordanie et à Jérusalem, la désignation des terres à l’usage exclusif des Israéliens et les blocages du développement palestinien […] qui érodent la viabilité des deux Etats » selon Le Monde. Le texte dénonce également « tous les actes de violence contre les civils, y compris les actes terroristes, de même que les provocations et les appels à la violence ». L’attentat terroriste à Jérusalem, le 8 janvier (4 morts), commis par un Palestinien originaire de l’explosive Jabel Mu ...

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