Kippour, ou l’essence de l’âme juive

Sur le plan pratique, l’issue de ce débat donne raison aux Sages du Talmud. Pour bénéficier de la grandeur de Kippour, il faudra manifester un désir de repentir, comme le précise le Rambam (Maïmonide) dans son œuvre de loi, le “Michné Thora” : l’essence de Yom Kippour procure l’expiation à ceux qui reviennent vers D’. Toutefois, en filigrane, on peut s’interroger sur la spécificité de ce jour. Quand un homme commet une faute, il “dépose” sur son âme, un dommage presque physique. Comment dès lors cette trace peut-elle être effacée par le simple fait qu’un jour particulier   vient de naître ?Pour comprendre cette donnée, il faut, au préalable, expliquer la nature du lien existant entre D’ et son peuple. Ce lien trouve deux expressions. La première est celle qui naît de l’étude et de la pratique du judaïsme. Par ce biais, le Juif consolide son identité juive et se rapproche, chaque jour, un peu plus de D’. La seconde expression, elle, ne dépend nullement de cette étude et de cette pratique parce qu’elle traduit un lien profond avec D’, un lien qui dépasse toutes les considérations humaines et logiques. Un temps où le Juif est au- dessus de la matérialitéC’est la flamme divine qui anime son âme et qui ne peut être atteinte par aucune souillure. Bien évidemment, dans la vie quotidienne, un Juif loin du judaïsme ne ressentira pas la densité de ce lien, mais il se dévoilera chez lui au détour d’une action qui nécessitera un engagement total de son être : au cours de notre histoire, nombreux furent les Juifs simples, sans qualités extérieures apparentes, qui donnèrent leur vie pour l’amour de D’ et de Sa Thora.C’est ce point spécifique de l’ ...

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