Kippour, bientôt jour férié ?

C’est une phrase glissée dans une étude de quarante-et-une pages, une goutte d’eau dans une réflexion qui se fixe pour ambition rien de moins que « l’émancipation de l’islam de France ». Mais à deux mois de l’élection présidentielle, la proposition du juriste Alain Christnacht et de Marc-Olivier Padis, directeur d’études à Terra Nova, ne pouvait manquer de réveiller la polémique sur la place des religions dites minoritaires au sein de la République, en particulier de l’islam.Dans une étude publiée le 22 février par le think tank proche du Parti socialiste, ils suggèrent d’ « intégrer au moins deux nouvelles dates importantes dans le compte des jours féries, le Kippour et l’Aïd-el-Kébir, en supprimant les deux lundis fériés qui ne correspondent à aucune solennité particulière ». Plébiscitée par l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) - qui défend même la reconnaissance d’une deuxième fête musulmane -, la mesure est rejetée par Anouar Kbibech, président du Conseil français du culte musulman (CFCM). Un manque d’enthousiasme partagé par le grand rabbinat de France qui indique n’être « ni favorable ni à l’origine d’une telle demande ». « L’essentiel est de donner la possibilité aux personnes observant Kippour de le faire, pas ...

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