Karêne Fredj : « À elles toutes, nos organisations couvrent l’ensemble des aspects de l’accueil d’un réfugié en France »

L’accueil en France des juifs ukrainiens est piloté et organisé par une cellule de coordination composée de plusieurs organisations : La Fondation Casip-Cojasor, l’OSE, le FSJU et l’OPEJ. La directrice générale du Casip-Cojasor nous en détaille le fonctionnement. Plus de cinquante juifs ukrainiens sont arrivés en France depuis le début du mois de mars. Comment ont-ils été pris en charge depuis ?Karêne Fredj : En effet, à l’initiative de bénévoles anciens EEIF, trente-sept personnes, dont beaucoup d’enfants, sont arrivées en France le jeudi 3 mars suivies d’un second groupe, jeudi 10 mars, composé d’une vingtaine de personnes. Dès les premiers jours, une cellule de coordination réunissant la Fondation Casip-Cojasor, l’OSE,le FSJU et l’OPEJ s’est mise en place autour des bénévoles et nous tenons à les remercier pour leur engagement. Quand les professionnels et les bénévoles travaillent ensemble, ils arrivent à faire de grandes choses et c’est absolument essentiel en ce moment. À leur arrivée en France, les douaniers ont laissé passer tous les réfugiés. La cellule de coordination, et en particulier la Fondation Casip-Cojasor, qui dispose historiquement d’un service d’accueil des réfugiés, s’est chargée de régulariser leur situation administrative en demandant une autorisation de séjourner sur le territoire.Pour le moment, tous ne souhaitent pas être demandeurs d’asile, certains espèrent repartir en Ukraine dès que cela sera possible. A ...

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