Justine Lévy : « Je ne vois pas comment on peut ne pas être une mère juive »

Actualité Juive : La couverture du livre n’est-elle pas le reflet de votre personnalité qui tient de l’oxymore et de votre croisade pour la gaieté : votre visage, lumineux et triste et ce titre blanc sur un fond sombre ? Justine Lévy : La couverture est aux couleurs de l’éditeur mais il est vrai que la photo, un peu sinistre, vient démentir le titre ! En tout cas, je trouve l’oxymore -merci beaucoup- assez juste.A.J.: Est-ce un roman vrai ?J.L. : Les émotions et les faits marquants sont vrais. C’est pour moi une manière de me laisser la possibilité d’exagérer parfois les choses ou de les ajouter les unes aux autres en leur donnant une cohérence. A.J.: La phrase : «Quel désastre, le bonheur, quelle tristesse, de vouloir être heureux» fait penser à du Woody Allen. Voilà qui évoque l’humour juif…J.L. : Je savais qu’il y avait chez moi une part de culpabilité dont on m’a dit que c’était très juif. Je pratique volontiers l’humour dans la tristesse. Je ne sais pas si c’est juif mais c’est ce que m’ont transmis mes parents. Dans le roman, cette phrase permet de mettre en opposition la gaieté, que je trouve accessible et le bonheur que je trouve un peu obscène : il est compliqué de s’affirmer heureux avec tout ce qui se passe en ce moment. A.J.: Difficile de s’empêcher de mettre des visages connus sur vos personnages. Parmi les belles-mères, une seule a été gentille mais son nom n’est pas écrit…J.L. : Je dis que la dernière belle-mère m’accompa ...

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