Judo : Censuré, Israël brille à Abu Dhabi

Quand la politique et le sport ne font plus qu’un… Les organisateurs du Grand Chelem d’Abu Dhabi avaient d’emblée donné la couleur en interdisant tout symbole faisant référence à l’Etat hébreu. L’Emirat, qui ne reconnaît pas Israël sur le plan diplomatique, a donc obtenu gain de cause auprès des instances du judo international dont le président honoraire n’est autre que Vladimir Poutine. Concrètement, les douze judokas israéliens engagés n’ont pas pu porter l’abréviation « ISR » sur leur kimono, arborant en lieu et place « IJF », l’acronyme de la Fédération internationale de judo. Autre contrainte infligée aux représentants de l’Etat hébreu : l’impossibilité de diffuser l’Hatikva en cas de médaille d’or. Tal Flicker, 25 ans, qui est arrivé en tête lors de l’épreuve des moins de 66 kilos, en a fait les frais. Perché sur la première marche du podium, l’athlète n’a pu donc entendre que l’hymne de l’IJF. « La chanson qu’ils ont diffusée était juste un bruit de fond pour moi. J’ai chanté l’Hatikva de tout mon cœur… », a déclaré celui qui a fait la une de la presse israélienne le week-end dernier. Miri Regev, la minist ...

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