Journée Internationale du souvenir de la Shoah : Tu n’oublieras point…

Pour Serge Klarsfeld, ce devoir de mémoire a toujours sa place aujourd’hui « notamment face à la montée de l’extrême droite en France et en Europe, et à ce nouvel antisémitisme qui frappe les Juifs, parfois à mort ». Et si ce devoir est surtout lié à la Shoah plus qu’à tout autre génocide, c’est, comme l’explique Claude Bochurberg, parce que « pour la première fois de l’histoire de l’humanité, un État dûment constitué allait décider de l’extermination systématique de 11 millions de Juifs Européens dont plus de la moitié seront assassinés ». La question de la transmission de la Shoah se pose d’autant plus que les derniers survivants disparaissent. Et aussi celle de la transmission de la Shoah à l’école. Comment trouver l’équilibre entre histoire et souvenir ? Comment transmettre sans témoins ? Le juste enseignement, d’après l’historien Georges Bensoussan, serait celui qui explique « la genèse politique du crime de masse qui s’appelle Auschwitz, et en quoi c’est un événement sans précédent et spécifique étant entendu que ce n’est pas le seul génocide du XXe siècle». De nombreux enseignants témoignent cependant de la difficulté de transmettre la connaissance de la Shoah. Ce relatif échec explique Claude Bochurberg, est dû tout d’abord au fait qu’à l’origine « on enseignait la Shoah en projetant aux élèves, sans les y avoir préparés, le film Nuit et Brouillard ». Alors, qu’il convient de privilégier l’humain, les rencontres entre survivants et jeunes qui plus est sur les lieux de mémoire afin de les re ...

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