Jérusalem : la France, l’UE et l’ONU se trompent

Fin juillet 1965, je voyageais pour la première fois de ma vie, en Israël avec mon épouse afin d'y retrouver une grande partie de notre famille qui y a émigré, depuis Constantine. Préférant Israël à la France, ils ont fui l'Algérie avant même l'indépendance de leur pays natal devenu dangereux pour les juifs. A l'époque les relations entre Israël et la France étaient au zénith. Quelques jours après notre arrivée par bateau à Haïfa, nous allons à Jérusalem. Notre émotion est grande quand nous commençons la visite de cette ville dont nous rêvions durant notre enfance, Jérusalem est bien là aujourd'hui, juive réelle, mais partagée. Un mur de béton nous empêche de nous rendre dans la partie Est de la ville occupée par les Jordaniens. Ceux-ci ont construit ce mur juste devant la Poste Centrale de Jérusalem, pour séparer l'Est de l'Ouest. Norbert, notre guide nous fait accéder au toit de l'Eglise Notre- Dame-de-France située à la frontière, et de là, contraints de nous recroqueviller, pour éviter les tirs des snipers de la légion jordanienne, nous distinguons  l'autre côté de Jérusalem. Nous découvrons un marché typiquement oriental, installé au milieu de vieux autocars, autour desquels bouillonne une foule bigarrée. Evidemment pas question de pouvoir accéder au Mur des Lamentations. Nous repartons frustrés, et gardons l'espoir qu'u ...

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