Jean-Yves Le Drian en visite en Israël

La mission de Jean-Yves Le Drian en Israël était délicate. D’aucuns diraient impossible. Ses valises à peine posées sur le tarmac israélien dimanche soir, le ministre français des Affaires étrangères a rapidement été rattrapé par l’actualité. Gestion de crise avec le consulat général de France à Jérusalem (voir p.26) ; aménagement du planning de la visite en raison des nouveaux interrogatoires de Binyamin et Sarah Netanyahou – et pour la première fois de leur fils, Yaïr – dans le cadre de l’enquête sur l’ « affaire 4000 » ; retour obligé à l’actualité franco-française suite à l’assassinat d’une octogénaire juive, Mireille Knoll, le 23 mars à son domicile parisien. « L'hypothèse d'un crime antisémite est plausible », affirmait M. Le Drian.  Quelques heures plus tard, le parquet de Paris annonçait retenir le caractère antisémite de l’agression mortelle.    L’essentiel de la visite était pourtant ailleurs. L’Iran, son programme nucléaire et balistique, ses ambitions hégémoniques au Moyen-Orient, ont dominé les discussions. Le chef de la diplomatie française a certes assuré le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, de l’engagement français à « accompagner l’AP dans la voie de l’établissement d’un futur Etat palestinien ». Mais ...

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