Jean-Pierre Mocky : « Des membres de ma famille sont morts dans les camps de concentration»

Actualité Juive : Quel agenda surbooké,  entre tournages et recherche de financements…Jean-Pierre Mocky : On a besoin de financiers. Les grands producteurs juifs, grâce auxquels ma carrière a démarré, ont disparu.A.J. : Ah, vous attaquez direct, sans laisser le temps d’une question préliminaire !J.P.M. : C’est Actualité Juive … Les Juifs m’ont permis, du début de ma carrière jusqu’en 2000, de faire la plupart de mes films. Après, ils sont morts ou ils ont arrêté leur activité. Je me suis retrouvé seul. Avec cette différence que les juifs d’aujourd’hui sont moins entreprenants que leurs aînés. Ils ont perdu le goût du risque. « Le drôle de paroissien » et « Le miraculé » sont des films produits par des Juifs. Il faut dire que les catholiques ne voulaient pas les produire ! Pareil pour « À mort l’arbitre ».A.J.: Evoquer Mocky déclenche une pluie de qualificatifs que vous incarnez dans ce livre qui parle de vos films, de vos rencontres et de vos indignations : grande gueule, provocateur, et surtout électron libre…J.P.M. : Au départ, j’étais comédien mais la concurrence était rude. A 20 ans, j’ai décidé de faire un film moi-même. Des membres de ma famille étaient morts dans les camps de concentration, d’autres en étaient revenus dans un état psychique épouvantable. Le premier film dont j’ai eu l’idée était sur les hôpitaux psychiatriques que j’avais fréquen ...

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