Jean-Michel Guenassia « Peut-être notre « Terre promise » est-elle de vouloir faire la paix »

Jean-Michel Guenassia a connu un immense succès mondial et reçu le Goncourt des lycéens pour « Le Club des incorrigibles optimistes », en 2009. Ses héros si attachants reviennent. Les secrets de « fabrication » d’une suite… Jean-Michel Guenassia, après Le Club des incorrigibles optimistes, vous signez Les Terres promises. Est-il difficile d'écrire une suite ?Jean-Michel Guenassia : Oui, j'ai mis 10 ans à le faire. J’aurais préféré enchaîner, car le « Club » était bien évidemment un roman en deux parties. Pourtant j’étais bloqué, mes personnages ne fonctionnaient pas. J’ai beaucoup cherché, j’avais des morceaux d’intrigues. Avec le succès du« Club », j’ai voyagé dans le monde entier et je ne souhaitais pas décevoir mes lecteurs.J’ai donc d’abord écrit La vie rêvée d’Ernesto G, ce médecin juif de Prague qui aurait pu fréquenter le « club » s’il avait passé le rideau de fer. Il croise d’ailleurs mes personnages du club. Après un voyage à Moscou, j’ai eu le déclic ; j’étais sidéré par la ferveur religieuse et les processions incroyables dans ce pays. C’est une vision religieuse qui m’a donné la suite. Partout dans le monde, la ferveur religieuse est en hausse. La volonté de changer le monde, d’un monde plus juste, a été remplacée par un basculement dans la religion et la ferveur.Je tenais là le sujet de ma suite, qui peut se lire indépendamment du premier livre. Dans le premier roman, tous les héros, ou presque, étaient juifs, sans en parler. Cette fois, l'identité juive est plus marquée, pourquoi cette différence ? ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page