Jean-Louis Debré : « Une détermination à lutter contre toutes les haines »

Actualité Juive: Retrouver le cimetière de Westhoffen profané alors qu’il en est question dans votre livre, a dû être une concordance des temps extrêmement douloureuse…Jean-Louis Debré : Cela a été un choc. J’ai appris cette profanation quelques heures après être allé au Père-Lachaise sur la tombe de mon arrière-grand-père, le grand rabbin Simon Debré, pour lequel j’ai une immense admiration. Toute l’histoire de ma famille est partie de Westhoffen. À l’âge de dix-huit ans, Simon a décidé de quitter cette commune passée sous souveraineté allemande, pour ne pas trahir la République qui avait donné à ses ancêtres une terre patrie. Il y a laissé ses parents trop vieux pour partir. Lorsque vous rentrez dans ce cimetière de Westhoffen, où sont enterrées des familles qui ont perdu des parents dans la guerre et que vous voyez toutes ces croix gammées sur ces tombes, vous ressentez une colère monter en vous.  Or ce n’est pas celle-ci qui doit s’extérioriser, mais la détermination. Une détermination à lutter, plus que jamais, contre toutes les haines et notamment le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie.A.J.: La profanation du cimetière de Westhoffen a été commise mardi dernier, au moment où l’Assemblée nationale votait l’adoption de la définition de l’antisémitisme qui inclut parmi ses formes l’antisionisme. Auriez-vous vous-même voté ce texte ? J-L. D. : Je ne le pense pas. À mon sens, l’Assemblée nationale vote la loi avec des conséquences juridiques. Or, cette résolution n’en a aucune. ...

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