Janus de Gaulle

J'ai toujours eu pour de Gaulle des sentiments mêlés. Pour une seule raison, d’ailleurs : 1967. Oui, à cause de cette conférence de presse, tenue cinq mois après la victoire-éclair des Israéliens contre les armées arabes liguées pour les exterminer à cause de cette allocution, ivre de défiance, au cours de laquelle l’ex-chef de la France libre a accusé de sa voix de stentor un«peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur ».Il faut se souvenir du saisissement de ses proches. De leur désarroi. De leur sidération. Il faut se remémorer la stupeur du grand rabbin Jacob Kaplan, si attaché à l’héritage du « franco-judaïsme » et, à ce titre, patriote à l’ancienne mais aussi amoureux sincère d’Israël. Il faut se représenter le chagrin d’un René Cassin, fidèle des fidèles depuis Londres. Ou encore la colère bla ...

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