Jacques Amar : « Pour le rabbin Hirsch, le Mensch Israël est celui qui concilie le sacré et le profane »

Actualité Juive : Débutons par une énigme. Pourquoi l’œuvre, immense, du rabbin Hirsch est-elle si méconnue en France, en tout cas en comparaison avec l’influence qu’elle a acquise dans l’espace anglophone ? Jacques Amar : A partir du moment où André Neher est parti pour Israël, après la guerre des Six Jours, d’autres courants du judaïsme se sont imposés, courants pour lesquels le rabbin Hirsch n’était pas une référence. Le Consistoire a certes essayé un moment de diffuser des écrits s’inscrivant dans une logique hirschienne, notamment à travers le livre « La Thora commentée » de Marc Breuer, l’un des petits-fils du rabbin Hirsch.  Mais sociologiquement, on a assisté à un retour à une certaine orthodoxie qui a érigé comme principe le refus de l’étude des matières profanes. C’est le cas dans les yeshivot en Israël. Aux Etats-Unis, une partie du judaïsme a compris que pour rester vifs, il fallait s’ouvrir aux matières profanes. L’enjeu est de savoir jusqu’où vous vous ouvrez. Le rabbin Hirsch pensait que si l’on s’appuie sur une bonne tradition ancrée che ...

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