Israël sous le feu diplomatique
Depuis le 6 février, le tumulte ne retombe pas. En adoptant la loi sur la régularisation des implantations édifiées sur des terrains contestés, la Knesset a déclenché un véritable tir de barrage. L'Union Européenne a été la première à condamner le texte, suivie par le président Hollande qui l'a dénoncé comme« contraire au droit international », alors qu'il recevait Mahmoud Abbas à l'Elysée. Le nouveau Secrétaire général de l'Onu Antonio Guterres a « regretté » la loi, qui aura « d'importantes conséquences juridiques pour Israël ». Même réprobation de Berlin à Londres en passant par Moscou. Seule l'administration américaine s'est abstenue d'entrer dans la danse, laissant le porte-parole de la Maison Blanche indiquer que le sujet attendrait la rencontre de Binyamin Netanyahou avec Donald Trump.Le chef de l'Autorité Palestinienne n'a donc pas eu grand mal à battre le rappel de la communauté internationale, de même qu'il a déjà laissé planer la menace d'une action judiciaire devant le Tribunal Pénal International, mais aussi de la rupture de la coordination sécuritaire avec Israël. Pour faire ...