Israël peut-il empêcher un réveil terroriste ?
Cela a duré moins d'une semaine. En cinq jours, du 16 au 21 septembre, plus de dix attaques à l'arme blanche ou à la voiture bélier avaient visé les forces de sécurité israéliennes, principalement en Judée et à Jérusalem. Depuis, la fièvre semble s'être calmée. Mais pour combien de temps ? Après trois mois d'accalmie, on s'attendait à une reprise des violences, à l'approche des fêtes du mois de Tichri. La période de Roch Hachana est toujours considérée comme particulièrement sensible. L'armée et la police s'y étaient donc préparées. La réactivité sur le terrain a d'ailleurs fait ses preuves. Si cinq policiers et soldats ont été blessés, à chaque fois, la riposte a été immédiate et les terroristes neutralisés. Pourtant, aucune des réponses aux attaques, qui pouvaient se solder par la mort des agresseurs, n'a dissuadé le terroriste suivant de lancer son assaut. La surveillance accrue des réseaux sociaux, devenue plus pointue, n'a pas encore permis de trouver comment les désamorcer. Les Palestiniens, pour la plupart très jeunes, qui décident ...