Israël, pépinière de séries

La huitième puissance mondiale excelle dans la production de séries qui captivent un public grandissant à l’international. Portée par le duo de cinéastes Éric Toledano, Olivier Nakache et par un prestigieux casting, En thérapie se déroule au lendemain des attentats de Paris en 2015. À travers les séances hebdomadaires, Philippe Dayan, le thérapeute, va essayer de démêler les écheveaux compliqués de cinq patients en mal de vivre. Et c’est bien BeTipul de Hagai Levi, Ori Sivan et Nir Bergman, avec son adaptation française, qui donne le ton du succès des séries israéliennes. Par ailleurs, le nom du psychanalyste dans En thérapie est évidemment un clin d’œil à l’acteur disparu Asi Dayan qui jouait le même rôle. Son adaptation aux États-Unis, sous le titre In Treatment (2008-2010) par Rodrigo Garcia, contribua à placer Israël sur la carte mondiale des séries les plus créatives. L’autre moment clé fut l’adaptation américaine de Hatufim (2009-2012) de Gideon Raff qui donna naissance à Homeland (depuis 2011) d’Alex Gansa et Howard Gordon, déjà évoqué ici.Hatufim prend pour point de départ le retour en Israël de deux otages après dix-sept ans de captivité dans les geôles syriennes. Outre le suspense haletant du scénario, les comédiens (Ishai Golan, Yoram Toledano, Yaël Abecassis, Mili Avital) sont incroyables. S’il est un pays dont les services de renseignement et de sécurité extérieurs (le Mossad) aussi bien qu’intérieurs (le Shin Beth) comptent parmi les plus performants et, d’un point de vue technologique, parmi les plus avancés au monde, c’est bien Israël. Il n’est donc ...

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